Stages de Théâtre et de Masques

Animés par

Frédéric Challos

L'approche en stages intensifs de masques

Un stage intensif permet un travail en profondeur.

De par l'immersion dans la pratique de l'improvisation, la vie en groupe et le lâcher prise avec le quotidien, c'est l'occasion de prendre le temps d'aller à la rencontre de Soi et de l'Autre, dans la douceur et l'authenticité, donc avec vérité.

Loin de tous soucis de résultats et d'efficacité, loin d'être en preuve devant le regard des autres, nous serons plus près de nos réels besoins de simplicité et de confiance, nécessaires au partage et à la générosité.

Ce faisant, se parler, s'écouter, méditer, improviser, chanter, danser...etc seront pour chacun autant d'occasions chaque jour de se reconnaître et de se manifester aux autres dans sa vérité, de concrétiser sa créativité par le jeu en y découvrant ses dons, son énergie propre, tout en rencontrant les autres.

F. C.

Masques en bois du Théâtre Topeng Balinais

Les masques du théâtre Topèng Balinais

Pour plus d'informations sur le théâtre Balinais, nous vous conseillons entre autre l'Article de Catherine Basset - sur le site du Théâtre du Soleil > dont nous reproduisons un extrait ci-dessous :

Ne pas être soi - Ne pas être "Ego"

"Ne pas être, ou ne pas être " ego ", ne pas être soi. Comme dans tout le théâtre (dansé) balinais, la règle est la dépersonnalisation de l'acteur. Sa personne ne doit absolument pas transparaître, il doit savoir être absent, ou vide, pour laisser entrer l'Autre : l'ancêtre ou l'archétype, le modèle positif ou négatif. Ce dernier (roi, ministre, prêtre, valet, sujet, touriste...) doit sembler identique quel que soit l'acteur, avec la même voix, les mêmes intonations, la même langue, le même chant, la même gestuelle et bien sûr le même costume et la même coiffe.
Dans le théâtre et la danse non-masqués, le travail d'acteur est le même (d'ailleurs on apprend les danses masquées sans porter les masques).
En somme c'est tout le théâtre et toute la danse balinaise qui sont " masqués ", qu'il y ait ou non port de masques matérialisés. Parce que ce que nous appelons danse ou théâtre et qui est une seule et même chose dans les traditions classiques (de cour) à Bali, c'est solah, qui veut dire " comportement " (plutôt que seulement igel, le mouvement dansé), c'est-à-dire qu'un autre vient et agit par le corps de l'acteur.
Qui sait s'oublier et se donner n'a pas besoin de masque." Article de Catherine Basset